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Abandonner ses addictions pour être libre (article 2)

  • mathilde jouannet
  • 27 oct.
  • 3 min de lecture

Abandonner ses addictions pour être libre.[ article ]

Une addiction, ou un comportement identifié comme tel; qu'on n'arrive pas à lâcher.

SI on n'arrive pas à le lâcher simplement, c'est souvent qu'il est imprimé dans le corps, dans les cellules.

Même si la raison me dit 'obsolète', mon corps dit j'en ai encore besoin.

Ce sont des programmes anciens, inscrits avant le stade de la parole, ce qui les rend non repérables en consultation psy (qui s'adresse à tout ce qui concerne l'après formation de la parole).

Ce type de programme est difficile à abandonner, car il est fondateur, radical. C'est à dire inscrits dans les racines, les fondations.

Christophe Allain évoquait à ce titre l'enfant fusible. En effet, dans une fratrie, un des enfants va endosser le rôle de fusible, ou de bouc émissaire. Il va prendre sur son dos tous les dossiers non réglés, non assumables par les parents, voir par la famille.

L'enfant devient aimable en assumant d'être ce qu'on lui demande d'être. Aimable en portant l'ombre pour tous les autres. C'est souvent celui qui fera un chemin vers la thérapie ou l'art, puis dans un second temps vers thérapeute, explorateur ou sauveur. Sa route s'avèrera un chemin de vérité et de transmutation profonde.

La difficulté de cette charge, c'est que si on l'abandonne, on trahit. Ce n'est pas dit, même pas conscient. Mais c'est là, dans l'interaction des forces, comme une pression modelante.

Alors comment on en sort, comment on redevient libre. En acceptant de se dégager tout en assurant aux autres qu'on les aime quand même. Je suis toujours là, mais je ne suis plus cette personne qui porte à ta place.

Je vais donc accepter, d'avoir honte, d'être triste, ennuyeux, l'ombre de la famille et par la même non aimable. Dans un premier temps assumer d'avoir le mauvais rôle.

Dans un second temps, je vais me rendre compte que toutes ces émotions négatives finalement ne m'appartenaient pas tant que ca. J'étais le fusible, la dérivation. Et une fois que la vague m'a traversé, je réalise que ce personnage que je croyais être , finalement, il n'a pas tant de consistance que cela, et ne tient que parce que tout le monde fait pression sur mon identité. Ce rôle est ce que tous mes ancêtres n'ont pas exprimé.

Alors on va rendre à chacun ce qu'il peut porter. Ou pas. Mais à un moment, ce n'est plus mon problème. Ca demande d'abandonner le sauveur. Le fort et le résistant dont je parlais. Mais aussi le joyeux, l'aimable, le bienveillant, le doux, le chevalier, la clé de voute, ou plus sombre le névrosé, le fou, le pénible, le rebelle, le violent etc. Celui qui, par ce qu'il représente, maintient le système en place.

Castaneda disait. Cessez d'honorer des contrats que vous n'avez pas signé.

Cessez de maintenir le barrage que vous n'avez pas construit. Laissez le se fendre et se briser. Ne préservez pas les autres de leurs expèriences de vie. En faisant cela vous les privez de l'essentiel.

Le regard des autres est une force coagulante dont on ne soupçonne pas le pouvoir. C'est un ciment tellement solide qu'il est d'ailleurs la base de l'ingénierie sociale. Mais je dérive.

Je vous souhaite de vous libérer enfin.

Et pour compléter cet article, je vous renvoie à l'article sur les mythologies.


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