Le Contrôle

Le Contrôle.

Volonté archaïque de maitrise sur le monde, le contrôle détourne et bloque les flux du vivant.

Plus les corps et les lieux sont contrôlés, plus ils deviennent mortifères.

Les émotions et leur fixations sont liées entre elles en un réseau de chemins et de ronces.

Sans peur originelle, il n'y a pas de contrôle. Ils sont inextricablement liés.

Quand on abandonne le contrôle en soi, on rencontre inévitablement la vulnérabilité qui l'a fait naitre. 

Le contrôle est la couche anesthésiante, le pouvoir son vernis euphorisant.

Abandonner le contrôle, c'est se retrouver nu face au réel. Et découvrir qu'on est peut être quelqu'un d'autre.

Alors de l'autre coté de la vulnérabilité on trouve quoi? On trouve l'ouverture. Une présence expansive. Un rayonnement. Un OUI.

Dans ce dédale d'agitations et de fixations, le libre arbitre permet à chaque instant un aiguillage qui ouvre ou qui ferme. Qui fluidifie ou qui fige.

Le seul véritable pouvoir que nous ayons, c'est de dire oui ou non à ce qui se présente.