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La porte est à l'interieur

Quand on suit un chemin, se présente le moment d'un carrefour. Après un temps long et indéterminé, temps où on cherche 'seulement' à aller mieux, surgit un moment où aller mieux n'a pas plus beaucoup d'importance. Seul compte sortir de l'emprisonnement. Ca peut rappeler une histoire de pilules bleues et rouges. On ne sait pas toujours tout de suite qu'on suit une voie de liberté. Au début on cherche à aller mieux. A régler un problème. A guérir, changer, comprendre. On plonge dans le développement personnel, c'est une belle manière d'aménager son quotidien pour le rendre plus agréable. Partir à la rencontre des thérapeutes et des médecines de tous bords est aussi une manière de comprendre et d'aménager son territoire. Au début. Et puis à un moment il y a un détachement. Une compréhension, que, quoique l'on fasse pour aller mieux, le problème n'est pas le problème, ce n'est pas important.. Il y a quelque chose de plus vaste qui affleure, un vaste avec de la puissance dedans. La seule recherche qui importe devient alors de trouver l'équilibre avec cet indicible. La clé, c'est le centre. Alors on commence par l'identifier, puis le maintenir, puis tenter de maintenir ensuite l'équilibre de soi avec le monde. Peu importe les évènements, la vie devient une réponse à l'appel de l'inconnu. On y met les mots qu'on veut. Cela ne fait pas disparaître la prison, mais désormais à l'intérieur, une porte entrouvre sur l'infini.





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